Qu’est-ce que l’immunité ?
Pour nous défendre contre les menaces extérieures pouvant compromettre le fonctionnement de notre organisme et notre survie, nous sommes dotés d’un système immunitaire.
Son rôle est de reconnaître comme étranger un micro-organisme vivant (virus, bactérie, champignon, parasite...), une cellule étrangère (organe greffé), ou cancéreuse.
Dans ces cas, le système va se mettre en ordre de marche, et envoyer des soldats (les lymphocytes B, sortes de globules blancs fabriqués par la moëlle osseuse) et l’artillerie (les anticorps, substances fabriquées par les lymphocytes T, autre sorte de globules blancs fabriqués par le thymus), pour reconnaître et neutraliser l’adversaire.
Certains organes sont impliqués plus particulièrement tels que la rate, les ganglions, les amygdales.
Il existe des interactions, des connexions avec le système nerveux et le système hormonal.
Son rôle est de reconnaître comme étranger un micro-organisme vivant (virus, bactérie, champignon, parasite...), une cellule étrangère (organe greffé), ou cancéreuse.
Dans ces cas, le système va se mettre en ordre de marche, et envoyer des soldats (les lymphocytes B, sortes de globules blancs fabriqués par la moëlle osseuse) et l’artillerie (les anticorps, substances fabriquées par les lymphocytes T, autre sorte de globules blancs fabriqués par le thymus), pour reconnaître et neutraliser l’adversaire.
Certains organes sont impliqués plus particulièrement tels que la rate, les ganglions, les amygdales.
Il existe des interactions, des connexions avec le système nerveux et le système hormonal.
Comment fonctionne l’immunité ?
On distingue :
- L’immunité innée, non spécialisée, représentée par le barrage qui existe à la surface de la peau et des muqueuses respiratoires, digestives. Ces surfaces sont dotées d’un microbiote, microbes qui vivent en bonne intelligence et qui sont tolérés par notre organisme ; en revanche elles s’opposent à l’entrée d’étrangers.
- L’immunité acquise, spécialisée ; elle se développe au fil de la vie et repose sur l’apprentissage et la mise en mémoire. Le petit enfant, dès l’entrée en crèche ou à l’école, est confronté à de nombreux agents infectieux et apprend à lutter contre eux. C’est aussi le principe de base des vaccins qui induisent une immunité à l’égard d’un microbe en injectant une fraction de celui-ci. Cette mémoire se prolonge et dure parfois toute la vie. Ainsi, si vous avez eu la varicelle à l’âge de 3 ans, vous êtes protégé jusqu’à la fin de vos jours.
Un système immunitaire compétent détecte l’étranger dangereux, tel un vigile, tout en ignorant les microbes amis que nous hébergeons et les cellules de notre corps.
Un système immunitaire déficitaire, comme c’est le cas dans le grand âge, dans certaines maladies (sida), chez ceux qui prennent des médicaments immuno-dépresseurs (corticoïdes, antirejet de greffe, antirhumatismaux…), chez ceux qui souffrent d’obésité, de diabète mal équilibré, va occasionner des infections que l’on dit parfois opportunistes. Des infections latentes, dormantes (comme la tuberculose) peuvent se réveiller des années après. De même, le stress, le manque de sommeil, le tabac, l’inactivité physique sont délétères.
Un système immunitaire déréglé va reconnaître, à tort, une substance ou une cellule appartenant à l’individu comme étrangère et déclencher une destruction inappropriée. C’est le cas des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1, la thyroïdite…
En conclusion, que faire pour maintenir notre immunité ?
L’hygiène de vie est fondamentale. Il convient :
- de pratiquer une activité physique régulière,
- de suivre un régime méditerranéen (car il faut nourrir correctement notre microbiote intestinal qui contient 70 % des cellules immunitaires de tout l’organisme),
- d’éviter le tabac,
- d’avoir un sommeil réparateur,
- de gérer son stress,
- d’appliquer les mesures d’hygiène de base pour éviter de contracter ou de transmettre une infection,
- d’entretenir un lien social fort.
Il est important de revenir sur ce sujet en ce début de saison. Voir aussi l’article « Quelques conseils pour stimuler votre immunité ».
Ainsi, nous serons armés pour faire face aux agressions des agents infectieux et nos armées de lymphocytes, notre batterie d’anticorps, seront prêts à combattre l’ennemi.
Claude Paumard, médecin régional Pays de la Loire
