Il convient de rappeler la nécessité de maintenir une activité physique régulière, d’intensité modérée, d’au minimum 30 min par jour, au moins cinq jours par semaine car les bénéfices ne persistent que 24 heures. En dessous, on parle d’inactivité physique.
Vous venez de prendre (ou de renouveler) votre inscription dans votre club, c’est une bonne résolution mais pratiquer une seule activité, à raison d’une fois par semaine, n’est pas suffisant. Il est nécessaire de compléter par d’autres activités sportives au sein du club, si toutefois cela est possible.
Mais lutter contre la sédentarité, c’est aussi faire le ménage, promener le chien, jardiner, éviter de prendre l’ascenseur ou la voiture… Voilà des exemples d’activités physiques du quotidien profitables et faciles à privilégier pour limiter notre « comportement sédentaire ».
Mais lutter contre la sédentarité, c’est aussi faire le ménage, promener le chien, jardiner, éviter de prendre l’ascenseur ou la voiture… Voilà des exemples d’activités physiques du quotidien profitables et faciles à privilégier pour limiter notre « comportement sédentaire ».
Si chacun de nous est bien informé des bénéfices de l’activité physique, les méfaits de la sédentarité sont en revanche moins connus… Il faut bien avoir conscience qu’on peut être à la fois sportif et sédentaire !
Qu’est-ce que la sédentarité ?
La sédentarité se définit comme le temps passé en position assise ou couchée (en dehors du sommeil) entraînant une dépense énergétique proche de la dépense de repos. C’est, en gros, le temps passé assis en transport, devant les écrans ou au bureau. C’est dire que la modernité a largement contribué à l’émergence de ce phénomène. La sédentarité est un facteur de risque de maladies indépendant de la quantité d’activité physique pratiquée. On parle de comportement sédentaire lorsque l’on dépasse 6 heures par jour cumulées et lorsque l’on reste 1 heure ½ d’affilée sans se lever de sa chaise ou de son fauteuil.
Il convient donc de prendre en compte la durée globale, cumulée dans la journée, mais aussi la durée des périodes de sédentarité consécutives.
Il en découle que l’on peut être physiquement actif tout en étant sédentaire et les effets bénéfiques de l’activité physique ne viennent pas neutraliser les effets néfastes de la sédentarité
Quelles sont les conséquences ?
La sédentarité impacte négativement la santé. En l’évitant, vous réduirez le risque de troubles « métaboliques » (obésité, diabète), de cancers, de maladies cardio-vasculaires, de déclin cognitif et de maladie d’Alzheimer.
En pratique, que faire ?
Pratiquer une activité physique régulière quotidienne, variée, est nécessaire mais pas suffisant. Il faut de surcroît réduire le remps passé en position assise ou couchée dans une journée, rompre ce temps en se levant toutes les 60 ou 90 min et en pratiquant quelques exercices (accroupissements, levers de chaise, étirements, montée d’escalier…).
Et pour conclure : « Chaque minute de sédentarité en moins compte ! »
(Organisation mondiale de la santé)
Dr Claude Paumard, médecin régional Pays de la Loire
Des ressources pour approfondir le sujet :
> Le site de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS), riche en informations détaillées.
> « Nous sommes nés pour bouger », l’intervention du Pr François Carré lors de notre table ronde de décembre 2022 à Rennes (vidéo) : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3
> Comment lutter contre la sédentarité (notre visioconférence du 29 mai 2024)
Image par cocoandwifi de Pixabay
