Concertation sur le lieu de l’accident
L’exercice, qui s’est déroulé sur la commune de La Chapelle-de-la-Tour, regroupait une trentaine de participants dont les animateurs du club.
Il a démarré comme une randonnée habituelle, mais sur le sentier boueux, une « victime » est tombée, avec une forte douleur à la cheville.
L’animatrice du groupe a évalué son état, appelé les secours et coordonné les actions à mener par les participants.
Il a démarré comme une randonnée habituelle, mais sur le sentier boueux, une « victime » est tombée, avec une forte douleur à la cheville.
L’animatrice du groupe a évalué son état, appelé les secours et coordonné les actions à mener par les participants.
Suite entretien avec les pompiers pour chemin d’accès
Un point essentiel était de bien renseigner les services de secours, en particulier sur la localisation de l’accident et de définir correctement le point de rencontre avec les pompiers pour les guider et ne pas perdre de temps.
L’exercice avait été préparé lors d’une réunion préalable, le 19 avril, en présence des animateurs de la RST et des représentants des pompiers.
Au programme : une présentation des points importants pour l’organisation des secours, et les questions à se poser dans la préparation de la rando.
L’exercice avait été préparé lors d’une réunion préalable, le 19 avril, en présence des animateurs de la RST et des représentants des pompiers.
Au programme : une présentation des points importants pour l’organisation des secours, et les questions à se poser dans la préparation de la rando.
Arrivée des pompiers vers le blessé
Cet exercice, riche d’enseignements, a été bien apprécié par les participants, pour préparer au mieux une randonnée. Et du point de vue des pompiers, la mise en situation était réaliste et représentative des incidents possibles lors d’une randonnée.
Christian Montané,
Président de la Retraite sportive turripinoise
Christian Montané,
Président de la Retraite sportive turripinoise
Pour aller plus loin, lire ci-dessous :
- Les points importants de la réunion préparatoire
- Déroulement de l’exercice
RÉUNION PRÉPARATOIRE (19 avril)
RÔLE DE L’ANIMATEUR : C’est à lui de coordonner, diriger les actions, définir qui fait quoi pour :
- protéger, éviter un sur-accident ;
- examiner la victime ;
- avertir les secours ;
- secourir la victime ;
Il doit savoir déléguer pour garder la vue d’ensemble.
PROTÉGER - Exemples :
- personne qui se relève trop vite après une chute : souvent une deuxième chute, plus mauvaise que la première ;
- chute d’une deuxième personne qui voulait porter secours et qui agit dans la précipitation ;
- malaise sur la route, près d’un virage sans visibilité, une voiture débouche… et fauche trois personnes.
Les actions souhaitables sont évidentes, il faut penser à les mettre en œuvre très vite.
AVERTIR LES SECOURS
- Téléphone portable chargé ?
- Pas de liaison ? il faut se déplacer : qui y va ? avec quel message ? liaison avec l’animateur, par téléphone ou personnes relais…?
- Numéros : 18 ou 112.
- Confirmer nom, numéro de téléphone de celui qui appelle : important car par triangulation des relais, la géolocalisation est très précise.
- Message :
- nom de l’appelant,
- état de la victime : consciente ? respire ? s’est relevée ? déformation ? mal ? saigne? malaise ? perte de connaissance ? médicaments ? Son nom.
- localisation : coordonnées UTM et nom du lieu,
- point de rencontre, accès possible pour les secours ; déterminer la route la plus proche (carte de rando + carte avec les départementales).
SECOURS À LA VICTIME
- gestes de secourisme ;
- appliquer les consignes données par le Samu au téléphone ;
- protéger du froid, de la pluie.
ALLER A LA RENCONTRE DES SECOURS :
Pour les guider :
- 1 personne à chaque embranchement ;
- 1 ou 2 au point de rendez-vous (avec téléphone).
Aider au transport du matériel, participer ensuite au brancardage (à la demande des pompiers).
DÉROULEMENT DE L’EXERCICE DU 23 JUIN
En italique : Commentaires des observateurs.
14h23 - La « victime » tombe. Animatrice et serre-file auprès de la victime : fracture ou entorse de la cheville
14h26 - Appel des secours par le 18.
L’animatrice est au contact de la victime pendant l’appel : il faudrait s’éloigner et qu’une autre personne reste proche de la victime.
Un premier téléphone n’a pas de réseau, un autre passe. Si les téléphones ne passent pas, envoyer deux personnes chercher un point où il y a du réseau, après avoir rédigé le message à transmettre.
Échange téléphonique avec le centre de secours (questions sur l’état de la victime, et la localisation).
Pour la localisation et pour définir le point de rencontre, se faire aider des personnes qui connaissent les lieux et qui ont une carte.
Transmettre les coordonnées UTM (de préférence en degrés, minutes, secondes), vérifier qu’elles sont bien comprises. Définir le point de rencontre (lieu-dit, n° de départementale...)
14h37 - Le point de rencontre est défini. Le centre de secours a bien compris la localisation de l’accident.
Un peu de temps perdu pour se comprendre sur la localisation (mais le plus important est d’être sûr du point de rencontre).
L’animatrice envoie une personne au point de rencontre ; deux autres personnes suivent.
Vérifier que cette personne a son téléphone et qu’on pourra la joindre. Faire partir deux personnes ensemble.
Protection de la victime contre le soleil. Souvent, on protège contre le froid, la pluie. Une ou plusieurs couvertures de survie sont nécessaires.
Le serre-file écarte les personnes qui sont trop près de la victime. Action un peu tardive.
15h00 - Arrivée des pompiers. Très bon guidage du point de rencontre jusqu’au lieu de l’accident.
Bilan par l’intervenante médicale des pompiers. L’examen est global et ne concerne pas que la cheville : cette blessure peut être une conséquence de la chute, la cause pourrait être un malaise ou un AVC. Les questions posées à la victime sont nombreuses et précises : problèmes médicaux, quels médicaments, allergies… ?
Décision d’évacuer vers l’hôpital.
Pose d’une attelle. Mise en position assise. Aide à se mettre debout.
15h09 - Début de portage de la victime par les pompiers (à deux, en faisant la chaise). Ils se font aider par les randonneurs pour porter leur matériel. Sur 300m, le chemin n’était pas praticable par la VSAB.
Dans leur véhicule, les pompiers disposent du brancard, et d’une chaise avec poignées de portage.
Fin d’exercice. Jus de fruits et cerises !
En italique : Commentaires des observateurs.
14h23 - La « victime » tombe. Animatrice et serre-file auprès de la victime : fracture ou entorse de la cheville
14h26 - Appel des secours par le 18.
L’animatrice est au contact de la victime pendant l’appel : il faudrait s’éloigner et qu’une autre personne reste proche de la victime.
Un premier téléphone n’a pas de réseau, un autre passe. Si les téléphones ne passent pas, envoyer deux personnes chercher un point où il y a du réseau, après avoir rédigé le message à transmettre.
Échange téléphonique avec le centre de secours (questions sur l’état de la victime, et la localisation).
Pour la localisation et pour définir le point de rencontre, se faire aider des personnes qui connaissent les lieux et qui ont une carte.
Transmettre les coordonnées UTM (de préférence en degrés, minutes, secondes), vérifier qu’elles sont bien comprises. Définir le point de rencontre (lieu-dit, n° de départementale...)
14h37 - Le point de rencontre est défini. Le centre de secours a bien compris la localisation de l’accident.
Un peu de temps perdu pour se comprendre sur la localisation (mais le plus important est d’être sûr du point de rencontre).
L’animatrice envoie une personne au point de rencontre ; deux autres personnes suivent.
Vérifier que cette personne a son téléphone et qu’on pourra la joindre. Faire partir deux personnes ensemble.
Protection de la victime contre le soleil. Souvent, on protège contre le froid, la pluie. Une ou plusieurs couvertures de survie sont nécessaires.
Le serre-file écarte les personnes qui sont trop près de la victime. Action un peu tardive.
15h00 - Arrivée des pompiers. Très bon guidage du point de rencontre jusqu’au lieu de l’accident.
Bilan par l’intervenante médicale des pompiers. L’examen est global et ne concerne pas que la cheville : cette blessure peut être une conséquence de la chute, la cause pourrait être un malaise ou un AVC. Les questions posées à la victime sont nombreuses et précises : problèmes médicaux, quels médicaments, allergies… ?
Décision d’évacuer vers l’hôpital.
Pose d’une attelle. Mise en position assise. Aide à se mettre debout.
15h09 - Début de portage de la victime par les pompiers (à deux, en faisant la chaise). Ils se font aider par les randonneurs pour porter leur matériel. Sur 300m, le chemin n’était pas praticable par la VSAB.
Dans leur véhicule, les pompiers disposent du brancard, et d’une chaise avec poignées de portage.
Fin d’exercice. Jus de fruits et cerises !
