La FFRS travaille en partenariat avec le Docteur Jean-Paul Eclache, président de l'association sport, travail et biologie (ASTB) afin de mettre en place les « Parcours Eclache/FFRS ».
Vous trouverez ci-dessous un article paru dans ouest-france.fr, rubrique Meslay du Maine, qui présente ce travail de collaboration dans la Mayenne.
Le club Meslinois de la Retraite sportive compte ouvrir un « Parcours Eclache/FFRS », pour les personnes fragilisées. Une première en Mayenne.
Entretien
Jean-Paul Eclache, président de l'association sport, travail et biologie (ASTB)
Jean-Louis Coutard, président du club Meslinois de la Retraite Sportive
Pouvez-vous vous présenter ?
Jean-Paul Eclache : Je suis le président de l'ASTB, une association indépendante qui a pour objectif de fournir à chacun la possibilité de connaître son aptitude et les moyens à mettre en œuvre pour l'optimiser durablement. Pour que monsieur tout le monde, y compris les personnes fragilisées, puisse se réapproprier leur propre santé. Dans ma vie professionnelle, j'ai été entraîneur national, médecin d'équipe de France, professeur de physiologie, conseiller technique national... Je suis l'auteur d'une cinquantaine de publications sur la santé et le sport.
Vous trouverez ci-dessous un article paru dans ouest-france.fr, rubrique Meslay du Maine, qui présente ce travail de collaboration dans la Mayenne.
Le club Meslinois de la Retraite sportive compte ouvrir un « Parcours Eclache/FFRS », pour les personnes fragilisées. Une première en Mayenne.
Entretien
Jean-Paul Eclache, président de l'association sport, travail et biologie (ASTB)
Jean-Louis Coutard, président du club Meslinois de la Retraite Sportive
Pouvez-vous vous présenter ?
Jean-Paul Eclache : Je suis le président de l'ASTB, une association indépendante qui a pour objectif de fournir à chacun la possibilité de connaître son aptitude et les moyens à mettre en œuvre pour l'optimiser durablement. Pour que monsieur tout le monde, y compris les personnes fragilisées, puisse se réapproprier leur propre santé. Dans ma vie professionnelle, j'ai été entraîneur national, médecin d'équipe de France, professeur de physiologie, conseiller technique national... Je suis l'auteur d'une cinquantaine de publications sur la santé et le sport.
Qu'est-ce que le parcours Eclache FFRS ?
JPE : C'est un parcours pédestre fraîchement labellisé pour permettre aux personnes fragilisées de faire une activité physique, en l'occurrence de la marche, encadrée par des bénévoles de la Retraite sportive. Nous avons expertisé les installations meslinoises qui démarrent du terrain des sports jusqu'au sentier qui mène à la base de loisirs de Chesnaie, en plus de la boucle qui entoure l'étang de cette base de loisirs. On a aussi expertisé un chemin de randonnée près de l'hippodrome.
Nous avons regardé la nature du sol, les éléments de sécurité, les équipements, comme des bancs... En fonction de toutes ces données, je donne des indications médicales. Pour telle pathologie et pour telle personne, elle peut faire ce circuit en suivant un timing correspondant à ses propres aptitudes : la distance à effectuer, combien de fois par semaine... L'expertise est favorable, seul le chemin de randonnée n'a pas donné satisfaction.
À qui s'adresse cette activité ?
JPE : Aux personnes fragilisées par des problèmes de santé. Maladies respiratoires, cardiaques, diabète, obésité... Mais aussi des personnes sous traitement. Tous ces gens se retrouvent souvent délaissés par le milieu médical en raison des délais d'attente de plus en plus longs, des temps d'hospitalisation plus courts... Leur médecin va leur dire « faites du sport, c'est bon pour la santé mais pas trop, c'est mauvais ». Mais comment faire ? Et qui les aide ? Elles sont coincées. Des travaux scientifiques, réalisés sur des échantillons de populations de plusieurs dizaines de milliers d'individus, conduisent à prouver que l'entraînement physique est un traitement préventif et curatif majeur. Pour certaines pathologies, l'activité physique a un effet supérieur sur l'état de santé que le traitement médicamenteux.
La Retraite sportive est prête à lancer cette activité ?
Jean-Louis Coutard : Oui, nous sommes prêts. Nous avons des bénévoles qui veulent s'investir. Le docteur Claude Paumard, qui nous a incités à mettre en place cette activité, nous épaulera. Maintenant, c'est aux personnes intéressées de nous contacter. Nous allons aussi en parler auprès de nos adhérents, puisque ce parcours vient en complément du sport multi-activités seniors.
Contact : 02 43 64 24 49.
JPE : C'est un parcours pédestre fraîchement labellisé pour permettre aux personnes fragilisées de faire une activité physique, en l'occurrence de la marche, encadrée par des bénévoles de la Retraite sportive. Nous avons expertisé les installations meslinoises qui démarrent du terrain des sports jusqu'au sentier qui mène à la base de loisirs de Chesnaie, en plus de la boucle qui entoure l'étang de cette base de loisirs. On a aussi expertisé un chemin de randonnée près de l'hippodrome.
Nous avons regardé la nature du sol, les éléments de sécurité, les équipements, comme des bancs... En fonction de toutes ces données, je donne des indications médicales. Pour telle pathologie et pour telle personne, elle peut faire ce circuit en suivant un timing correspondant à ses propres aptitudes : la distance à effectuer, combien de fois par semaine... L'expertise est favorable, seul le chemin de randonnée n'a pas donné satisfaction.
À qui s'adresse cette activité ?
JPE : Aux personnes fragilisées par des problèmes de santé. Maladies respiratoires, cardiaques, diabète, obésité... Mais aussi des personnes sous traitement. Tous ces gens se retrouvent souvent délaissés par le milieu médical en raison des délais d'attente de plus en plus longs, des temps d'hospitalisation plus courts... Leur médecin va leur dire « faites du sport, c'est bon pour la santé mais pas trop, c'est mauvais ». Mais comment faire ? Et qui les aide ? Elles sont coincées. Des travaux scientifiques, réalisés sur des échantillons de populations de plusieurs dizaines de milliers d'individus, conduisent à prouver que l'entraînement physique est un traitement préventif et curatif majeur. Pour certaines pathologies, l'activité physique a un effet supérieur sur l'état de santé que le traitement médicamenteux.
La Retraite sportive est prête à lancer cette activité ?
Jean-Louis Coutard : Oui, nous sommes prêts. Nous avons des bénévoles qui veulent s'investir. Le docteur Claude Paumard, qui nous a incités à mettre en place cette activité, nous épaulera. Maintenant, c'est aux personnes intéressées de nous contacter. Nous allons aussi en parler auprès de nos adhérents, puisque ce parcours vient en complément du sport multi-activités seniors.
Contact : 02 43 64 24 49.
