Si le premier réflexe est bien la consultation et l’analyse du bulletin météo dans les jours qui précèdent votre séance de sport et plus spécifiquement la veille, il faudra garder une attention particulière en cas de Vigilance Météo « Orages » avec l’affichage du symbole et le code couleur bien connu qui accompagne.
> Dès la couleur jaune, il faut être vigilant et s’assurer de la chronologie estimée du phénomène orageux, de son intensité ainsi que de sa localisation.
> La Fédération recommande de ne pas pratiquer en cas de vigilance rouge.
> En cas de vigilance orange, il faudra être attentif aux consignes et conseils élaborés par les pouvoirs publics qui sont indiqués sur la carte et dans les bulletins, de même qu’à la chronologie et la localisation des cellules orageuses, afin de prendre la décision de maintenir ou non l’activité, le principe de précaution restant à privilégier.
Une baisse de pression atmosphérique, des cumulonimbus dans le ciel, des éclairs et du tonnerre, le tout accompagné de rafales de vent, de pluies intenses voire de grêle : l’orage est une boîte de Pandore en matière de dangers (cf. Vitalité n°42).
À titre d’exemple, la foudre frappe chaque année une centaine de personnes en France. Dix à vingt en décèdent. Elle frappe surtout à la campagne, en montagne et d'une façon générale sur toutes les pointes en terrain découvert. Les orages peuvent se produire en toute saison tant que les conditions d'instabilité et d'humidité de l'air sont présentes, mais principalement entre mars et septembre, avec un pic d’occurrences l’été en France métropolitaine.
Si toutefois vous ou votre groupe êtes confrontés à un orage, voici un rappel de la conduite à tenir :
- Repérer l’orage et les nuages d’orage (les cumulonimbus) afin d’écourter l’activité pour rallier prestement un endroit sûr.
- Si l’orage est là et que vous êtes pris dedans, alors il faut se méfier de toutes les pointes, que ce soit le sommet d’un relief ou un arbre isolé, car elles créent un environnement à risques. Il faut donc se protéger de l’impact direct de la foudre mais aussi des effets des courants de foudre autour de l’impact. Les courants de foudre se dissipent en empruntant les voies de descente les plus faciles, celles qui suivent les écoulements d’eau, les rigoles, les fissures et les cavités en les contournant. Il est donc important d’éviter les sommets, les crêtes, les arbres isolés, le voisinage des lignes électriques, des mâts d’antennes, les grues, les clôtures métalliques, les points d’eau…
- Il faut éloigner tout objet métallique personnel.
- Il faut éteindre son téléphone.
- Il faut éviter les coins où l’on a tendance à se blottir : fissures, grottes (à moins d’être réfugié à plusieurs mètres de l’ouverture et éloigné de plus d’un mètre des parois), sous un surplomb, dans un trou.
- Il faut se tenir aussi bas que possible et réduire autant que possible la surface de contact entre le corps et le sol.
- Si vous entendez le « bruit des abeilles », c’est un bourdonnement qui indique que le champ électrique ambiant est intense et qu’un impact de foudre est imminent. Il faut quitter la zone en hauteur où vous vous trouvez et gagner très rapidement (mais sans courir) un secteur plus bas.
- En terrain découvert, il faut s’isoler du sol en y posant par exemple son sac à dos, et s’asseoir dessus, genoux relevés et pieds joints. Dans un groupe, les personnes doivent s’éloigner les unes des autres.
Il ne restera plus qu’à patienter aussi calmement que possible, en croisant les doigts pour que le phénomène soit court (la plupart des phases orageuses intenses n’excèdent pas 30 minutes) et que le danger disparaisse rapidement.
Pour plus d’information sur la vigilance et l’alerte météo, il est possible de consulter la page dédiée : https://vigilance.meteofrance.fr/fr
Michaël Anthoine, Conseiller technique fédéral
> La Fédération recommande de ne pas pratiquer en cas de vigilance rouge.
> En cas de vigilance orange, il faudra être attentif aux consignes et conseils élaborés par les pouvoirs publics qui sont indiqués sur la carte et dans les bulletins, de même qu’à la chronologie et la localisation des cellules orageuses, afin de prendre la décision de maintenir ou non l’activité, le principe de précaution restant à privilégier.
Une baisse de pression atmosphérique, des cumulonimbus dans le ciel, des éclairs et du tonnerre, le tout accompagné de rafales de vent, de pluies intenses voire de grêle : l’orage est une boîte de Pandore en matière de dangers (cf. Vitalité n°42).
À titre d’exemple, la foudre frappe chaque année une centaine de personnes en France. Dix à vingt en décèdent. Elle frappe surtout à la campagne, en montagne et d'une façon générale sur toutes les pointes en terrain découvert. Les orages peuvent se produire en toute saison tant que les conditions d'instabilité et d'humidité de l'air sont présentes, mais principalement entre mars et septembre, avec un pic d’occurrences l’été en France métropolitaine.
Si toutefois vous ou votre groupe êtes confrontés à un orage, voici un rappel de la conduite à tenir :
- Repérer l’orage et les nuages d’orage (les cumulonimbus) afin d’écourter l’activité pour rallier prestement un endroit sûr.
- Si l’orage est là et que vous êtes pris dedans, alors il faut se méfier de toutes les pointes, que ce soit le sommet d’un relief ou un arbre isolé, car elles créent un environnement à risques. Il faut donc se protéger de l’impact direct de la foudre mais aussi des effets des courants de foudre autour de l’impact. Les courants de foudre se dissipent en empruntant les voies de descente les plus faciles, celles qui suivent les écoulements d’eau, les rigoles, les fissures et les cavités en les contournant. Il est donc important d’éviter les sommets, les crêtes, les arbres isolés, le voisinage des lignes électriques, des mâts d’antennes, les grues, les clôtures métalliques, les points d’eau…
- Il faut éloigner tout objet métallique personnel.
- Il faut éteindre son téléphone.
- Il faut éviter les coins où l’on a tendance à se blottir : fissures, grottes (à moins d’être réfugié à plusieurs mètres de l’ouverture et éloigné de plus d’un mètre des parois), sous un surplomb, dans un trou.
- Il faut se tenir aussi bas que possible et réduire autant que possible la surface de contact entre le corps et le sol.
- Si vous entendez le « bruit des abeilles », c’est un bourdonnement qui indique que le champ électrique ambiant est intense et qu’un impact de foudre est imminent. Il faut quitter la zone en hauteur où vous vous trouvez et gagner très rapidement (mais sans courir) un secteur plus bas.
- En terrain découvert, il faut s’isoler du sol en y posant par exemple son sac à dos, et s’asseoir dessus, genoux relevés et pieds joints. Dans un groupe, les personnes doivent s’éloigner les unes des autres.
Il ne restera plus qu’à patienter aussi calmement que possible, en croisant les doigts pour que le phénomène soit court (la plupart des phases orageuses intenses n’excèdent pas 30 minutes) et que le danger disparaisse rapidement.
Pour plus d’information sur la vigilance et l’alerte météo, il est possible de consulter la page dédiée : https://vigilance.meteofrance.fr/fr
Michaël Anthoine, Conseiller technique fédéral