Au club de Bagneux, on accueille, depuis maintenant deux ans, à bras ouverts, les personnes aveugles ou souffrant d’une acuité visuelle extrêmement réduite et pourtant désireuses de s’adonner au tir à l’arc.
Question que tout le monde se pose de but en blanc : comment est-ce possible ? Grâce à un précieux accessoire, en l’occurrence, une potence montée sur une sorte de trépied. Celle-ci comporte, au niveau de la main du tireur, une petite tige métallique perpendiculaire réglable en hauteur par l’animateur, en début de séance. Au bout de ladite tige, figure une boule qui fait office de viseur tactile. En effet, le pratiquant vient y coller le dos de sa main qui tient l’arc pour savoir à quel niveau placer ce dernier. Ce qui nécessite, en amont, de bien positionner ses pieds à l’emplacement prévu à cet effet, selon la configuration de la potence. Le reste est affaire de concentration et de répétition du geste juste.
Question que tout le monde se pose de but en blanc : comment est-ce possible ? Grâce à un précieux accessoire, en l’occurrence, une potence montée sur une sorte de trépied. Celle-ci comporte, au niveau de la main du tireur, une petite tige métallique perpendiculaire réglable en hauteur par l’animateur, en début de séance. Au bout de ladite tige, figure une boule qui fait office de viseur tactile. En effet, le pratiquant vient y coller le dos de sa main qui tient l’arc pour savoir à quel niveau placer ce dernier. Ce qui nécessite, en amont, de bien positionner ses pieds à l’emplacement prévu à cet effet, selon la configuration de la potence. Le reste est affaire de concentration et de répétition du geste juste.
« Qu’importe si l’on ne voit pas, c’est le plaisir du sens qui prime, résume Sylvette Poupon-Bouzidi, Présidente du club. C’est vraiment impressionnant et, surtout, une belle aventure qui rejaillit sur l’ensemble des adhérents. Tout le monde est content d’être avec tout le monde. Il n’y a aucune gêne de part et d’autre. C’est la grande réussite de cette initiative. »
Les entraînements ont lieu en commun
Pour proposer pareille activité, qui se déroule simultanément pour les deux publics, le club a noué un partenariat avec l’association Valentin Haüy qui a vocation à épauler les personnes aveugles et malvoyantes pour les faire sortir de leur isolement. Il s’est équipé de deux potences, une achetée dans le commerce, l’autre fabriquée par l’un de ses membres. La première a coûté 400 euros, la deuxième environ 150 euros. Quant aux animateurs, ils ont suivi une formation de plusieurs heures dispensée, sur le terrain, par un spécialiste du Comité départemental de la Fédération française handisport.
Les entraînements ont donc lieu en commun, sans distinction de capacité. Simplement, en sus des deux encadrants habituellement prévus pour l’activité, un autre est spécifiquement affecté à ces personnes. Il les aide à installer la potence et, en cas de besoin, à monter leur arc, lequel est standard et ne comporte aucune adaptation particulière. « Cela requiert de sa part beaucoup de disponibilité et d’humilité », insiste Sylvette Poupon-Bouzidi qui loue « une expérience humaine fantastique ». A l’aune des valeurs que promeut la FFRS.
Alexandre Terrini
À noter : Il existe dans d’autres clubs des initiatives de ce genre. Si vous accueillez des publics porteurs de handicap, nous vous invitons à vous référencer dans le Guide des pratiques handisport
> www.handiguide.sports.gouv.fr
Les entraînements ont lieu en commun
Pour proposer pareille activité, qui se déroule simultanément pour les deux publics, le club a noué un partenariat avec l’association Valentin Haüy qui a vocation à épauler les personnes aveugles et malvoyantes pour les faire sortir de leur isolement. Il s’est équipé de deux potences, une achetée dans le commerce, l’autre fabriquée par l’un de ses membres. La première a coûté 400 euros, la deuxième environ 150 euros. Quant aux animateurs, ils ont suivi une formation de plusieurs heures dispensée, sur le terrain, par un spécialiste du Comité départemental de la Fédération française handisport.
Les entraînements ont donc lieu en commun, sans distinction de capacité. Simplement, en sus des deux encadrants habituellement prévus pour l’activité, un autre est spécifiquement affecté à ces personnes. Il les aide à installer la potence et, en cas de besoin, à monter leur arc, lequel est standard et ne comporte aucune adaptation particulière. « Cela requiert de sa part beaucoup de disponibilité et d’humilité », insiste Sylvette Poupon-Bouzidi qui loue « une expérience humaine fantastique ». A l’aune des valeurs que promeut la FFRS.
Alexandre Terrini
À noter : Il existe dans d’autres clubs des initiatives de ce genre. Si vous accueillez des publics porteurs de handicap, nous vous invitons à vous référencer dans le Guide des pratiques handisport
> www.handiguide.sports.gouv.fr
